image

L'actu des IAE




Hauts-de-France: "Faute de projet, les élus ont voulu créer une marque" – Par Camille CHAMARD, directeur de l’IAE PAU-BAYONNE et spécialiste en marketing territorial

Les élus de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie lui ont donné un nouveau nom, Hauts-de-France, qui s’accole au premier. L’analyse de Camille Chamard, spécialiste de marketing territorial et directeur de l’IAE PAU-BAYONNE.

Les élus régionaux du nouvel ensemble Nord-Pas-de-Calais-Picardie ont voté ce lundi pour donner un nouveau nom à leur territoire. Parmi ceux qui leur étaient proposés, « Nord-de-France », « Terres-du-Nord » et « Hauts-de-France », il ont opté pour le troisième, conformément au souhait de Xavier Bertrand, le président Les Républicains de la collectivité.
« Hauts-de-France » était également le choix des 55 000 habitants qui ont participé à la consultation publique. L’analyse de Camille Chamard, enseignant-chercheur spécialiste de marketing territorial à l’Université de Pau, sur les enjeux d’un tel choix.
« Hauts-de-France »: cette nouvelle appellation vous paraît-elle judicieuse?
Ce nouveau nom représente la tendance des élus à créer des marques, au lieu de chercher à doter un territoire d’une signature et d’une identité. Pour ne vexer personne, on a mis à l’arrière-plan le nom des deux régions qui composent le nouvel ensemble, « Nord-Pas-de-Calais » et « Picardie », au risque de ne satisfaire ni les uns ni les autres. C’est oublier la dimension matérielle et la dimension identitaire de ces territoires. Le risque est de créer de la distance avec les habitants.
Lire la suite de l’article sur L’Express.fr


Actus associées

Supérieur privé : appel d’IAE France au soutien de l’État...

26 avril 2024

« Nous appelons à un soutien explicite pour préserver la capacité de nos IAE, au sein de nos universités, à délivrer une offre publique de qualité, capable de rivaliser et même faire...

En savoir plus

IAE France demande « un soutien explicite » de l’État face à...

25 avril 2024

Croire que les IAE pourraient fonctionner « comme une faculté classique » de l’université face au contexte concurrentiel qu’instaure l’essor « quasi anarchique » de l’enseignement supérieur privé serait « une erreur majeure », s’inquiète IAE...

En savoir plus

Voir tout