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Paroles de diplômés




Interview d’Hervé Janitor, diplômé de l’IAE La Rochelle

Bonjour Hervé, que retirez-vous de votre parcours en IAE ?
Salarié du groupe SUEZ depuis 12 ans dans le traitement des déchets industriels spéciaux, j’ai obtenu en 2002 un Congé individuel de Formation. Après la validation de mes Acquis de l’Expérience (VAE) à un niveau licence, l’Université de La Rochelle m’a permis d’intégrer à l’époque la maîtrise Commerce et vente option finance.
J’ai donc repris le chemin de la fac avec des « petits d’jeuns » ! Cette remise en question, m’a également remis les idées en place. Assez déconnecté de l’apprentissage scolaire et des réseaux sociaux, avec une vie de famille en parallèle, c’était le grand écart en permanence et je ne parle pas des soirées d’intégration, ni des cours en anglais. C’est en lisant les bouquins de marketing international notamment, en ajoutant quelques méthodes d’anglais et en buchant mes cours que j’ai pu raccrocher les wagons. Je retiens comme atouts de cette formation : les nombreux cas d’études pratiques et les périodes de stage en entreprise avec mémoire et soutenance à la fin, dans lesquels j’étais plus à l’aise. C’est donc à l’âge de 35 ans que j’ai reçu mon diplôme de maîtrise, avec mention.
Quel poste occupez-vous actuellement et en quoi l’IAE vous a aidé ?
Je suis aujourd’hui gérant d’Aéro Service Atlantique, une entreprise située à La Rochelle et qui s’occupe de maintenance d’avions légers.

Il est vrai que 10 ans après, les cours sont assez loin, mais je retiens trois éléments importants.

  1. Le premier concerne les options Finance et Banque, qui m’ont apporté une culture et une crédibilité pour soutenir les discussions avec les banques et les experts comptable. Ensuite le contrôle de gestion et la maîtrise du compte de résultat permettent d’établir le business plan et les tableaux de bord.
  2. Le deuxième point concerne le Marketing et la relation client. Même si aujourd’hui l’approche BtoB vue en cours, ne répond pas complètement à la question, il me permet de mieux me situer dans cette spécificité française qui est le BtoA (ndlr : A comme association).
  3. La troisième application touche à l’anglais. Aujourd’hui, j’arrive à me faire comprendre et j’en ai besoin. L’IAE m’a relativement décomplexé vis-à-vis de cette langue. J’ai quelques fournisseurs basés à l’étranger qui ne parlent pas français. J’ai aussi quelques clients anglais qui me pardonnent mes erreurs et mon accent, pour qui l’important se situe dans la qualité des réalisations et en bas à droite pour les devis.

Enfin, un conseil pour un étudiant ou un futur étudiant ?
En partant de ce qui vient d’être dit, j’insiste sur un point, un seul, croire en ses rêves et ne pas s’autocensurer. Le plus grand mal que l’on puisse se faire est justement de ne rien faire !
 
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